• Chapitre V : Souvenirs douloureux

    Elles étaient toutes alignées, elles étaient seize, et seules cinq allaient être séléctionnées. Mirabelle se tenait parmis elles et voulait à tout prix ce travail. Contrairement à elles, Mirabelle pensait qu'elle n'avait jamais connu la vraie souffrance. Ces jeunes femmes portaient toutes des cicatrices, marques ou séquelles qui prouvaient leur courage à continuer de vivre et espérer.

    - Chloe à ton tour. annonça Florent.

    Mirabelle s'avança prit trois plateaux remplis de nourritures, en mit un sur sa tête, et garda les deux autres dans ses mains, un sur la main gauche l'autre sur la main droite. Le but était de faire dix mètres sans faire tomber les plateaux, toutes les autres filles avaient passé cette épreuve avec succès.

    Mirabelle se tint prête, elle avait déjà du mal à faire tenir le plateau qui était sur sa tête. Au bout de trois mètres elle trébucha. Tous les plateaux dégringolèrent sur elle.

    - Aïe aïe aïe... gémit-elle.

    Yamado vint l'aider tandis que Florent la regardait sans rien faire.

    - Merci monsieur... balbutia-t-elle.

    - Si tu n'arrive même pas à tenir deux secondes en équilibre en tenant des plateaux, alors ce travail n'est pas fait pour toi, déclara Florent de but en blanc.

    Mirabelle voulu répliquer, mais elle se retint, elle avait déjà été assez insolente alors que normalement dans sa fausse identité elle devait être une esclave obéissante. Elle se mordit la lèvre inférieure et le regarda.

    - Rien à dire ? Chloe ? continua-t-il.

    - Je sais... je ne suis pas trop douée question équilibre mais...

    - Tu n'as donc pas ta place ici, coupa-t-il.

    - Mais enfin Florent ! Laisse cette jeune fille s'exprimer ! s'indigna Yamado. Continue mon enfant.

    Mirabelle le trouva vraiment différent des autres magiciens. Il n'était pas comme les autres, pas comme son petit-fils.

    - J'ai vraiment besoin de ce travail ! Ça fait six ans que j'hère...

    Elle mit sa main devant sa bouche. Mirabelle avait faillis donner un indice sur sa vraie identité.

    - Que... que... j'hère de maison en maison. Plus personne ne veut de moi ! Vous êtes mon seul espoir...

    - Nous non plus, ne voulons pas de toi, annonça Florent.

    Mirabelle fut vexée par ses propos, par le fait qu'il ne la laisse même pas prouver sa valeur. Les larmes lui montaient aux yeux : ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas côtoyé un magicien, elle avait oublié à quel point ils pouvaient être blessants.

    - Assez Florent ! Ici c'est moi qui tiens le restaurant ! Tu n'as pas à dire des paroles aussi blessantes ! Chacune d'entre elles a droit à sa chance, et si tu n'es pas content, je te renvoie chez ton père ! s'énerva Yamado.

    - Ça va... ça va... bougonna Florent.

    Le silence se fit dans la salle.

    Tout le monde à présent avait les yeux rivés sur Mirabelle. Ils attendaient qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi, mais quelque chose.

    Celle-ci releva la tête, se dirigea vers Florent et s'arrêta à dix centimètres exactement de lui. Celui-ci leva un sourcil. Mirabelle serra ses poings et fronça les sourcils en le regardant droit dans les yeux d'un air de défi.

    - Est-ce que... est-ce que tu as la moindre idée de ce que nous les hommes nous vivons ? Toi qui est un "noble" ! Est-ce que tu te rends au moins compte, que chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde nous luttons pour vivre ? Non bien-sûr, toi qui a toujours vécu dans des conditions aisées sans jamais manquer de rien. Tous les jours des milliers d'esclaves meurent dans ce monde si cruel avec comme dernière pensée : "C'est enfin fini, je suis libre !". Sais-tu ce qui nous motive à continuer de lutter pour rester en vie ? L'espoir ! Oui on continu à s'accrocher à ce mince espoir qu'un jour les hommes et les magiciens feront la paix, à cet espoir qu'un jour peut-être on nous rendra notre liberté ! Tu ne sais rien de ce qu'est la vraie souffrance ! Et tant pis si ce discours pourrait me valoir la peine de mort, au moins je mourrai avec un fardeau en moins ! cracha-t-elle.

    Florent la regardait avec une expression qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer.

    - C'est bon ? T'as fini ton speach ? demanda-t-il ennuyé.

    Mirabelle le fusilla du regard.

    Et à sa plus grande surprise, une des filles intervint.

    - Je m'excuse d'avance pour mon insolence M.Lens, mais tout ce qu'a dit Chloe est vrai, nous avons toujours été traités comme des moins que rien et je ne vous laisserez pas craché sur tous nos efforts ! S'il le faut je suivrai Chloe en enfer !

    C'était le numéro sept. Une jolie rousse d'à peu près l'âge de Mirabelle, les yeux marrons noisettes, des cheveux ondulés vers le bas, une mèche rangée derrière son oreille, le teint légèrement rosé, une grosse cicatrice sur la joue et un charme époustouflant. Quand elle souriait de belles fossettes creusaient ses joues, en bref, elle était irrésistible.

    Mirabelle lui fit son plus joli sourire à la vue de son courage.

    - Moi aussi je suis d'accord avec elles deux ! Certes nous sommes des êtres faibles, et nous vous devons le respect, mais là ce n'est plus du respect que vous voulez, c'est de la vénération ! Moi aussi je veux brûler en enfer au côtés de Chloe et du numéro sept si je peux vider mon sac devant le monde entier ! décréta le numéro treize.

    Une blonde assez grande de taille, de magnifique yeux bleus, avec des cheveux bouclés lui arrivant au bas de la poitrine, le teint mât avec de nombreuses cicatrices. Sa carrure était très imposante et elle était d'une beauté fatale.

    - Des rebelles ? s'étonna Florent.

    Toutes les autres filles restèrent muettes, mais on voyait à leurs visages qu'elles était à cent pour cent d'accord avec Mirabelle et les numéros sept et treize.

    - Numéros sept et treize retournez à vos places et ça vaut aussi pour toi numéro seize. ordonna-t-il ennuyé.

    - Moi aussi j'ai un prénom, c'est Suzie. annonça la jolie rousse.

    - Ici tu es numéro sept, oublie ce prénom. Pfft, Suzie, c'est d'un ridicule. Vous avez sérieusement de la chance que mon grand-père soit clément, autrement dit je vous aurais toutes les trois largué à l'État mage qui se serait fait un plaisir de vous donner une bonne correction, prévint-il.

    Les trois filles se regardèrent et retournèrent à leur place à contre-cœur.

    ***

    La séléction prit fin. Yamado et Florent firent un classement de la meilleure à la plus mauvaise serveuse. Mirabelle était sûre qu'elle ne ferait sans doute pas partie du top cinq, mais elle gardait quand-même un infime espoir d'être prise.

    - Première du classement, le numéro treize. annonça Florent déçu.

    La blonde esquissa un sourire vainqueur.

    - Deuxième, le numéro quatre. continua Florent.

    Le numéro quatre était une brune avec une natte sur le côté qui descendait sur sa poitrine. Son visage s'illumina à l'entente de son numéro.

    - Troisième du classement, le numéro neuf. enchaînna Florent.

    Le numéro neuf était une fille extrêmement, belle, peut-être même la plus belle de toutes les filles présentes. Ses cheveux châtains tombaient en cascade derrière son dos, ses yeux verts étaient éclatants ils pouvaient déstabiliser facilement, son nez était parfait et ses lèvres pulpeuses au point de vouloir lui coller un long et doux baiser. Sa peau ni trop pâle et blanche, ni trop bronzée, elle était également aussi lisse et douce qu'un savon. Cette fille était la perfection incarnée. Elle fit un sourire prétentieux lorsque Florent eut prononcé son nom.

    Il ne restait plus que deux places... Mirabelle priait intérieurement pour être prise.

    - Quatrième, le numéro sept. annonça Florent en grimaçant.

    Suzie sauta de joie dans les bras du numéro treize. Mirabelle sourit contente pour elle.

    Plus qu'une place. Allait-elle être prise ? Mirabelle en doutait sérieusement.

    - Cinquième, le numéro quinze, conclut Florent, il n'y a plus de places mais je vais quand-même dire la suite du classement.

    Le visage de Mirabelle se décomposa. Elle n'était pas prise. C'était la dure et triste vérité, elle n'était et ne serait jamais faite pour être serveuse. La jeune femme devait à présent trouver un commerçant qui voudrait la vendre. Elle n'était pas prête à revivre tout ça. Toutes ses chaînes autour de son corps, tous ces coups de fouets horribles si quelqu'un avait le malheur de désobéir. Ce cauchemar, elle l'avait déjà vécu, mais c'était en famille, elle ne se sentait pas capable de revivre cela toute seule. Pourtant il le fallait si elle voulait arriver à son but final.

    Mirabelle n'écoutait plus ce que disait Florent. Tout était devenu sombre autour d'elle.

    - Et enfin seizième et dernière du classement, le numéro seize, conclut définitivement Florent.

    Mirabelle sentit les larmes monter, et elle dut lutter de toutes ses forces pour ne pas qu'elles coulent. Elle essaya de sourire, mais elle arborait plutôt une grimace.

    Suzie et le numéro treize vinrent vers elle. Suzie lui fit un gros câlin ce qui étonna Mirabelle.

    - Tu es quelqu'un de bien Chloe. Vraiment. C'est les personnes comme toi qui peuvent faire avancer les choses. Ne change jamais. Tu m'entends ? Jamais, déclara la jeune rousse.

    Mirabelle resserra son étreinte et fondit en larmes malgré elle. Elle avait honte, les autres filles aussi n'étaient pas prises, pourtant elles ne pleuraient pas elles, non, elles restaient fortes.

    Mirabelle avait gardé son côté pleurnicharde, celui de quand elle était encore une petite fille innocente, timide et réservée.

    - Tu es une fille forte Chloe. On voit que tu as vécu beaucoup d'épreuves difficiles, dit Suzie en essuyant les larmes qui dégringolaient sur les joues de Mirabelle.

    Celle-ci écarquilla les yeux.

    - Je n'ai pas autant de cicatrices que vous, je n'ai pas connu la vraie souffrance comme vous, assura-t-elle.

    - Les cicatrices ne veulent rien dire. On voit tout dans le regard, on voit dans ton regard que toi aussi tu as souffert. Peut-être pas physiquement, mais moralement. Et parfois la souffrance morale peut-être pire que la souffrance physique, intervint le numéro treize.

    Tout à coup, l'image de sa mère décapitée revint dans l'esprit de Mirabelle. Ce qui la horrifia.

    Elle fit un faible sourire à la blonde qui se tenait en face d'elle.

    - Au faite, je m'appelle Agnès, annonça le numéro treize.

    Elle serra la main à Mirabelle.

    - Je suis d'accord avec Suzie, tu es une fille exceptionnelle.

    Mirabelle se força à sourire. Elle trouvait ces deux filles courageuses pour avoir défendu sa cause mais elles étaient aussi ses deux premières amies.

    - Vous aussi, vous êtes adorables, belles et courageuses. Je ne vous oublierai jamais ! complimenta Mirabelle.

    - J'ai une annonce de dernière minute à faire ! annonça Yamado.

    Tout le monde le regarda en silence.

    - Chloe est acceptée en tant que sixième serveuse dans mon restaurant ! sourit-il.

    - Quoi ?! s'écrièrent Florent et les filles non sélectionnées.

    Mirabelle ouvrit grand les yeux d'étonnement, elle se demanda si elle n'avait pas mal entendu.

    - Mais... mais... pourquoi ? demanda-t-elle.

    - Eh bien parce-que je te veux dans mes serveuses c'est tout, dit-il de but en blanc.

    Florent fit un regard noir à Mirabelle.

    - C'est injuste pour les autres grand-père !

    Yamado lui jeta un bref coup d'œil avant de faire un grand sourire à Mirabelle.

    - Et alors ? Ce monde aussi est injuste.

    Florent grogna agacé.

    - Bien, merci d'être venu mesdemoiselles, conclut Yamado.

    - C'est géniale ! T'es prise ! s'exclama Suzie.

    - Je n'arrive toujours pas à y croire... marmona Mirabelle.

    Les filles non prises se rhabillèrent et se dirigèrent tristement vers la sortie.

    - Bien. Maintenant vous pouvez rejoindre vos chambres à l'étage, vous serez trois par chambres. annonça Yamado.

    Mirabelle n'en croyez pas ses oreilles. Les serveuses avaient des chambres ! Des chambres !

    Pour un esclave, une chambre, c'était le paradis.

    - On est déjà trois ! sourit Suzie faisant apparaître ses magnifiques faussettes.

    Elle parlait évidemment d'Agnès, Mirabelle et elle.

    - Bien. Vous pouvez regagner vos appartements, le restaurant est fermé ce soir. sourit-il.

    Les trois autres filles partirent. Mirabelle, Agnès et Suzie se regardèrent puis s'en allèrent également.

    Elles arrivèrent enfin à l'étage et il y avait plusieurs chambres elles en prirent une et s'installèrent chacune dans un lit.

    - Le rêve ce travail d'esclave ! On a des lits ! se réjouit Suzie.

    - Oui ! Il est sympa M.Lens. approuva Mirabelle.

    - À mon avis, on devrait se méfier de lui. confia Agnès.

    Mirabelle et Suzie la regardèrent étonnées.

    - Pourquoi ? demanda Suzie.

    - Vous en voyez beaucoup vous des maîtres magiciens qui sont gentils et respectueux envers leurs esclaves ? Surtout des maîtres restaurateurs issus de famille noble ? demanda Agnès.

    - Non... Mais M.Lens n'a pas l'air d'avoir de mauvaises intentions... raisonna Mirabelle.

    - Chloe, t'es idiote ou tu le fais exprès ? Bien-sûr qu'il n'a pas l'air, il veut passer pour quelqu'un de gentil. Il cache bien son jeu, expliqua la blonde.

    Mirabelle avait du mal à s'imaginer Yamado méchant.

    - Moi je suis persuadée que c'est quelqu'un de bien ! dit-elle.

    - À ton avis. Pourquoi est-ce qu'il a gardé les plus insolentes d'entre les serveuses ? demanda Agnès.

    - Je ne sais pas... avoua Mirabelle.

    - C'est simple, il veut avoir le plaisir de nous punir, voilà pourquoi il a accepté que tu devienne serveuse de ce resto, alors qu'à la base tu n'étais pas sélectionnée, expliqua Agnès.

    Mirabelle se demandait si elle disait vrai ou si elle était simplement aveuglée par sa haine envers les magiciens.

    - De toute façon on verra bien, s'il a une deuxième facette, il nous la montrera bien un jour ou l'autre, intervint Suzie.

    - Vous avez vu son petit-fils ? Il est pareil que les autres magiciens. Je pense que lui et son grand-père sont complices, ils la jouent gentil-flic, méchant-flic, dit Agnès.

    Mirabelle soupira, et regarda ses mains.

    - Dites, vous avez déjà entendu parler de Mirabelle Clow ? demanda Suzie.

    Mirabelle se figea à l'entente de son prénom.

    - Ouais, c'est la fille qui s'est enfuie il y a six ans à l'exécution de sa mère. Je l'ai toujours détesté, c'est à cause de sa famille que nous les hommes sommes esclaves, répondit Agnès.

    Mirabelle se sentit un peu coupable. Tout était de la faute de ses ancêtres.

    - Moi je la trouve trop cool, confia Suzie.

    Un sourire se dessina sur le visage de Mirabelle.

    - Pourquoi ? interrogea-t-elle.

    - Eh bien, en chantant un chant illégal, elle a en quelque sorte défié l'État mage. Certaines personnes disent qu'elle qe cache avec des rebelles. Sérieux, elle est cool... expliqua Suzie.

    Mirabelle n'avait aucune intention de défier l'État mage, elle voulait juste chanter pour sa mère.

    - En plus je n'ai jamais entendu quelqu'un chanter aussi bien. C'est rare qu'un esclave sâche chanter aussi joliment, ajouta Suzie.

    - Pfft, on s'en fiche de comment elle chante, c'est une Clow ! se lamanta Agnès.

    Mirabelle fut piquée au vif.

    - Mais enfin Agnès ! Mets-toi un peu à sa place ! Tu crois que c'est elle qui a choisit sa famille, non, elle a juste eu la malchance d'être une descendante de Clow ! s'indigna Mirabelle allias Chloe.

    - Ouais, mais moi je la déteste quand-même. Ses ancêtres ont détruits ma famille, marmona la blonde.

    Mirabelle soupira pour la énième fois.

    Florent entra dans la chambre.

    - C'est l'heure de manger. annonça-t-il sèchement.

    Les trois filles acquiescèrent en se levant et suivirent Florent jusqu'à la salle à manger, Yamado était aux fourneaux.

    - Votre chambre vous plaît les filles ? demanda Yamado tout sourire.

    - Oui ! approuvèrent Mirabelle et Suzie à l'unisson.

    - Un peu trop même... marmona Angnès.

    Yamado ne sembla pas l'avoir entendu et posa les différents plats sur la table. Ils avaient l'air délicieux. Jamais on avait servi un tel festin à de simples esclaves. Mirabelle, Suzie et Agnès écarquillèrent des yeux à la vue des différentes spécialités. Elles en bavaient.

    - C'est pour nous que vous avez préparé tout ça ? s'étonna Agnès.

    - Tout à fait. Régalez-vous, ce n'est pas tous les jours que vous avez l'occasion de goûter à un festin pareil, sourit Yamado. Où sont les autres serveuses ?

    - Elles vont arriver, assura Florent, tiens, en parlant du loup, les voilà.

    Celle qui était arrivée en troisième position dans le classement était en tête, les deux autres esclaves la suivaient de près. Il y avait celle qui était arrivée deuxième du classement derrière avec la natte qui retombait sur sa poitrine, et à côté d'elle se tenait la cinquième du classement.

    Elle avait les cheveux blonds platines et lisses, des yeux d'un marron simple, sa peau était aussi blanche qu'un linge propre, une potrine très grosse, à croire qu'elle avait fait de la chirurgie magesthétique, mais c'était impossible car elle était esclave. Elle était juste magnifique. Mais la plus jolie restait celle qui était arrivée troisième du classement, elle était parfaite.

    Les trois serveuses furent aussi surprises que Suzie, Agnès et Mirabelle, lorsqu'elles virent le repas.

    Toutes les filles s'installèrent. Yamado et Florent y compris.

    - Alors, veuillez me donner vos vrais noms et pas vos numéros, jeunes filles, éxigea Yamado.

    Florent avait déjà commencé à manger, Mirabelle aussi.

    Durant six-ans, elle ne s'était nourrit que d'animaux et de poissons. Elle avait oublié le goût du pain chaud, et du fromage.

    Mirabelle mangeait comme une sauvage qu'on a lâché dans la nature. Tout le monde la regardait étonnés.

    - Moi, je m'appelle Priscilla et j'ai dix-neuf ans, se présenta la serveuse parfaite.

    - Et moi je m'appelle Tracy et j'ai dix-neuf ans aussi, sourit la fille avec la natte sur le côté.

    - Moi je m'appelle Brandy et j'ai vingt-ans, se présenta la blonde à la poitrine énorme.

    - Quant à moi, mon nom c'est Suzie et j'ai dix-sept ans ! informa la belle rousse.

    - Agnès, dix-huit ans. annonça Agnès visiblement ennuyée.

    C'était au tour de Mirabelle de se présenter, mais elle avait la bouche remplie de nourriture.

    - Hum-moi-ch'est-Chloe-et-j'ai-cheige-ans ! dit-elle rapidement la bouche pleine.

    - Passionnant, mais on a rien compris, tu manges comme un porc, fit remarquer Florent.

    Mirabelle lui fit son regard le plus noir avant d'avoir avalé ce qui se trouvait dans sa bouche.

    - J'ai dis que je m'appelle Chloe et que j'ai seize ans !

    Tout le monde se remit à manger.

    ***

    C'était l'heure d'aller se coucher, mais Mirabelle rodait dans les couloirs de l'étage. Elle trouva des escaliers qui menaient au toit et y alla.

    Elle s'assit sur le toit ramenant ses genoux vers son menton et contempla le ciel rempli d'étoiles. Son passe-temps préféré. Elle voulait chanter, mais elle ne pouvait pas, elle avait renoncé au chant il y avait bien des années. D'ailleurs elle se demandait si elle saurait chanter aussi bien qu'avant où si elle avait perdu ce talent.

    Un bruit derrière elle l'alarma, elle tourna automatiquement la tête.

    - Mais qu'est-ce que tu fiches ici toi ?

    C'était Florent...

    To be continued...

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Hello ! Voilà enfin le chapitre 5 j'avoue que j'ai mis du temps pour le publier, en espérant qu'il vous plaira ! On est pas encore dans la phase action de l'histoire mais ça arrive, pour le moment on est plus dans la phase description. M'enfin bon, j'espère que vous ne vous lassez pas de mon histoire ! ^^ Et si vous avez aimé ou peut-être même détesté, n'hésitez à me donner vos avis ! ^^

    Commentez please *_*

    Bisou bisou ! ♥


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